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Troubles de l'attention

Professeurs : Madame Frère et Madame Jacquet

Travail Individuel.

 

Pour le cours sur le TDA/H il nous a été demandé d’écrire un résumé d’un chapitre d’un livre au choix traitant le sujet. Après avoir fait un résumé de ce chapitre, il nous est demandé d’en faire un lien avec le métier d’orthopédagogue.

 

Pour réaliser ce travail, j’ai choisi le livre « TDA/H mode d’emploi » qui est assez facile à lire. C’est un livre très complet rédigé par la directrice de l’ASBL « TDA/H Belgique ». Je trouve ce livre très riche car il est alimenté de nombreuses photos illustrant des situations ou des émotions ainsi que des témoignages de familles ou personnes étant confrontées au TDA/H.

 

Dans ce livre, l’auteur propose des pistes d’aide, explique des situations concrètes et suggère des pistes d’accompagnement afin d’aider au mieux un enfant ou une personne TDA/H.

 

Étant très tournée vers la famille, cela faisant partie de mon caractère, j’ai choisi le chapitre traitant de la vie familiale. Je m’interroge souvent de l’impact de certains handicaps ou certains troubles au sein d’un cocon familial. Quels sont les impacts ? Quelles réactions adopter ? Qui consulter ? Sachant qu’aucune situation ou réaction ne sera identique selon les familles ou les personnes impliquées.

 

En tant qu’orthopédagogue, il me semble important de prendre en compte la famille au complet plutôt que de ne venir en aide qu’au patient atteint du trouble. Observer l’ensemble de la famille, leurs habitudes, leur train-train quotidien, permettra à l’orthopédagogue de pouvoir agir et accompagner au mieux la personne et sa famille.

 

Lors de ma lecture, j’ai pu découvrir certaines choses et réaliser les conséquences réelles de ce trouble. D’un point de vue extérieur, certaines situations peuvent parfois paraître assez drôles mais lorsqu’on prend en compte le fait que ces situations sont répétitives dans le temps et incontrôlables pour le patient et les personnes entourant celui-ci, on comprend qu’il faut s’informer un maximum pour pouvoir venir en aide aux familles avant qu’elles n’implosent.

 

L’auteure divise son chapitre en plusieurs points, pour plus de simplicité et une lecture plus fluide je diviserai, moi aussi, mon résumé en plusieurs points.

 

Résumé du chapitre 4 : « TDA/H et vie de famille » Pages 44 à 55.

 

Le TDA/H et la vie de famille :

 

Dans ce chapitre, elle explique que le famille ce n’est pas une personne qui se rajoute à une autre et ainsi de suite, mais c’est un « tout ». En effet, chaque élément du cocon familial est différent au niveau du physique et du caractère, cependant tous, sont reliés par l’affection qu’ils se portent et la hiérarchie qui permet de rassurer et protéger.

 

Mettez dans une famille dite « traditionnelle », un enfant ayant un TDA/H et vous verrez que tout le fonctionnement de celle-ci sera chamboulé. En plus d’impacter le noyau familial et son fonctionnement, on remarquera que les relations sociales avec l’extérieur seront une épreuve complexe, elles aussi.

 

La réaction de la famille face au TDA/H dépend de la place de l’enfant dans la fratrie, le niveau de son TDA/H mais aussi la réaction qu’adoptent les parents confrontés à ce trouble. La famille peut rencontrer des difficultés au niveau des émotions, des tensions au sein du couple ou de la famille peuvent voir le jour. On constate un certain découragement et un isolement social qui les poussent à se sentir de plus en plus seuls et incompris.

De plus en plus, les attitudes de l’enfant TDA/H vont être énergivores au sein de la famille, les contacts deviennent négatifs et stressants augmentant les tensions. Ce que je ne savais pas, c’est que ces tensions peuvent accroître les symptômes de l’enfant ce qui engendre un cercle vicieux ou l’attitude inconvenante de chacun des membres de la famille a un impact négatif sur l’enfant.

 

Toutes personnes entourant l’enfant subit le trouble. Il faut apprendre à vivre avec et cela n’est pas de tout repos.

 

Les parents :

 

L’éducation des parents est souvent remise en question. Ils se retrouvent souvent impuissants face à leur enfant TDA/H pour qui il est compliqué de suivre les règles imposées au sein de la famille à l’inverse des frères et sœurs.

 

Quand les parents se retrouvent face aux attitudes de leur enfant, ils peuvent avoir deux comportements totalement différents. Soit ils laissent faire, soit ils essayent de contrôler la situation. Dans un comportement comme dans l’autre, les parents sont souvent déçus de l’autorité qu’ils ont et ressentent cela comme un nouvel échec.

 

Le plus dur pour les parents, est de faire le deuil de l’enfant parfait. Ils comprennent petit à petit que ce n’est pas une maladie qu’on pourrait soigner par des médicaments mais qu’ils vont devoir vivre avec et aider leur enfant à vivre avec ce trouble tout au long de sa vie.

L’estime de soi, l’image de l’autorité parentale et le sentiment de compétence sont affectés.

 

Le couple :

 

Le trouble est un facteur stressant dans la vie du couple obligeant les deux partis à de nombreuses remises en questions, les amenant souvent à la séparation.

 

Dans le couple, la maman aura la plupart du temps le mauvais rôle. En effet, la maman est désavantagée dans la relation avec l’enfant. On explique cela par le fait que celle-ci gère plus les tâches de la vie quotidienne et a plus tendance à émettre des interventions éducatives. De plus, la mère a tendance à être plus émotive peu importe la situation.

 

Le père quant à lui, agit moins souvent mais à plus tendance à être actif, à passer à l’action. Il punit plus facilement ce qui lui donne un rôle plus autoritaire dont les enfants se méfient davantage.

 

La maman devient alors la cible de nombreux reproches. Elle qui souhaiterait être écoutée et soutenue est rabaissée par son binôme.

 

Le TDA/H à une composante génétique, il est possible que dans la famille l’un des parents soit aussi touché par ce trouble. Ce qui n’arrange en rien les rapports au sein de la famille.

Cependant, le traitement du parent touché peut influencer positivement l’évolution de l’enfant TDA/H.

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La fratrie :

 

Les frères et sœurs doivent souvent faire preuve de beaucoup de patience et de compréhension envers leur pair touché par le TDA/H. La fratrie est toujours présente elle, contrairement aux amis. C’est pour cela que vivre avec un frère ou une sœur atteint du TDA/H peut être un véritable défi du quotidien pour ces enfants.

 

L’enfant TDA/H demande beaucoup d’attention et prend beaucoup de temps aux parents, entre l’école et les spécialistes, il reste peu de temps à consacrer au reste de la fratrie.

Ceux-ci se sentent négligés, oubliés et ne trouve pas leur place au sein du cocon familial.

Souvent, ils adoptent un comportement dit exemplaire à l’école ou à la maison pour soulager leurs parents et compenser le trouble de la sœur ou du frère.

 

La situation peut provoquer certaines conséquences développementales chez les frères et sœurs. Ils peuvent faire preuve de comportements inadaptés ou peuvent ressentir des difficultés d’un point de vue relationnel ou psychosocial.

On remarque souvent, que les enfants développent une certaine jalousie ou honte envers ce frère ou cette sœur.

 

Ce que je ne savais pas, c’est que le TDA/H peut aussi être une source de richesse au sein de la famille. L’enfant TDA/H ne représente pas qu’une barrière pour sa famille.

On peut constater que la fratrie devient plus vite autonome et mature. Ces enfants vont développer des qualités telles que le respect, l’empathie et la tolérance envers le TDA/H mais aussi envers toutes différences qu’ils peuvent rencontrer chez les autres au cours de leur vie.

 

La vie sociale :

 

Malheureusement, le trouble n’affecte pas seulement l’ensemble de la famille mais a aussi des répercussions sur les relations extérieures.

Le TDA/H est un trouble très peu connu ou mal connu. Il est parfois difficile pour les personnes extérieures de se rendre compte de ce que c’est de vivre avec un enfant TDA/H.

 

On juge souvent ces enfants comme étant mal élevés ou de mauvaise volonté. L’enfant va déranger, être un poids pour les autres familles ou pour les amis tandis que les frères et sœurs seront plus rapidement acceptés.

 

Ces familles ont besoin d’un soutien social ainsi qu’un soutien apporté par l’entourage familial afin de se sentir soutenues et reconnues.

 

 

En tant qu’orthopédagogue :

 

Après la lecture de ce livre, et de ce chapitre plus précisément, j’appuie le fait qu’il est important de suivre le patient mais aussi sa famille qui souffre davantage de ce trouble.

 

Tout d’abord, je pense qu’il est essentiel que tous les membres de la famille soient au clair avec ce qu’est le TDA/H. Comprendre pourquoi son frère ou sa sœur agit comme cela est important afin de pouvoir changer son attitude ou la façon dont on le voit au sein de la famille.

 

Cela permettra à l’enfant TDA/H d’être reconnu comme étant un tout. Une personne à part entière avec des facilités et des difficultés.

Aider l’enfant à gérer son trouble et à le comprendre lui permettra de passer au dessus, de trouver des outils, des comportements à adopter afin de pallier à celui-ci. Je pense qu’il s’agit d’un trouble dans la vie d’un individu lorsqu’on ne sait pas le gérer mais lorsqu’on apprend à vivre avec, cela devient un trait de caractère, une partie de nous avec laquelle on avance.

 

Malgré le fait qu’on voit le TDA/H de manière négative, il est important pour la personne touchée de se rendre compte qu’il peut aussi être source de positif afin que le trouble ne soit pas perçut comme étant un poids à traîner tout au long de sa vie. C’est aussi à cela que va travailler l’orthopédagogue d’après moi. Aider l’enfant à s’accepter tel qu’il est.

 

Le rôle de l’orthopédagogue sera donc d’apprendre à l’enfant à s’accepter en voyant toutes les possibilités de son trouble, positives comme négatives mais aussi à intervenir face aux tensions rencontrées au sein du cocon familial.

 

Au point de vue scolaire, l’orthopédagogue a aussi son rôle à jouer. Une nouvelle fois, je pense qu’il est essentiel de travailler sur le bien-être de l’enfant en classe face aux autres pour qu’il puisse s’épanouir davantage dans ses apprentissages.

 

En tant qu’institutrice, on sait qu’un enfant ne peut entrer dans les apprentissages que s’il se sent bien dans sa tête et dans son corps. Que ça soit au niveau sentimental, psychique, affectif ou physique, les besoins doivent être comblés. Une fois tout cela travaillé, on pourra alors entrer dans les mathématiques et le français.

 

L’orthopédagogue devra donc tout d’abord observer le comportement de l’enfant mais aussi celui des autres enfants à son égard, afin de trouver des pistes d’actions à mettre en place afin que tout le monde se sente bien.

 

 

 

 

 

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Bibliographie :

 

De Coster, P. (2015). TDA/H mode d’emploi. Edition : Erasme, Namur. Pages 44 à 55.

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