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Médiation

Professeur : Monsieur Mbo Gonda

Travail de groupe réalisé avec Clément Laura et Demey Morgane.

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Dans le cadre du cours de médiation, il nous a été demandé de réaliser un résumé de notre rencontre avec une médiatrice. 

Intervenante : Claudine Bilocq " Coordinatrice du service de Médiation Scolaire à Bruxelles et en région Wallonne.

- Ce métier a imprégné sa vie. -

 

  1. Contexte institutionnel et organisationnel

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Interprétation du schéma :

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*CFWB = Communauté française Wallonie-Bruxelles à institution dont dépend le service de médiation, cela fait partie du service public (administratif). 

Au sein de celle-ci, il y a seulement deux services qui sortent de leur bureau et qui sont en contact avec des citoyens (service de médiation scolaire et service des équipes mobiles).

 

*Service de médiation directement attaché à la DGEO = Direction Générale de l’Enseignement Obligatoire (fondamental et secondaire).

 

*SAES = Service d’Agissement aux Établissements Scolaires : est un soutien aux établissements scolaires. Dans ce service, on retrouve :

 

- SI = Service des Inscriptions : série d’agents du ministère qui travaillent en lien avec les élèves, les parents pour gérer les inscriptions.

 

- Numéro vert = accessible aux établissements scolaires, aux familles, aux directions, aux enseignants, aux services extérieurs qui encadrent des élèves. Cependant, ce service n’est pas mis en place pour les élèves. C’est le portail entre le public et l’administration, c’est un véritable entonnoir. La personne au bout du fil va disperser les demandes des appelants vers les services adéquats (orienter l’appelant vers le centre PMS, vers des directions, vers les équipes mobiles, etc.).

 

- SMS = Service de Médiation Scolaire : Existe depuis +/- 25 ans.

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Comment le service est-il né ?

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Dans la commune de Forêt, il y a eu beaucoup d’émeutes d’élèves en pleine révolution. Ils descendaient dans les rues pour montrer à quel point le système scolaire ne convenait pas. Il fallait donc leur proposer un temps d’écoute. L’idée était de mettre des médiateurs (personnes de formations diverses qui ont une profonde écoute, qui aiment les jeunes et qui acceptent de prendre du temps avec ces personnes) sur le terrain.

Au moment de la création du service, les médiateurs n’étaient pas spécialisés comme ceux aujourd’hui. Si on prend le temps d’écouter les jeunes, il y a quelque chose qui se joue au niveau de leur bien-être et de leur scolarité. Le monde scolaire n’est pas seulement un milieu où il y a des apprentissages, c’est un ensemble d’êtres humains qui vivent ensemble. Aujourd’hui, il y a un décret qui a été mis en place, on ne peut plus faire n’importe quoi.

Contrairement aux équipes mobiles, tout le monde peut faire appel au service de médiation.

Officiellement, celui-ci peut intervenir seulement dans le milieu secondaire et dans tous les réseaux. S’ils veulent intervenir dans le fondamental, il faut faire une dérogation afin d’obtenir l’accord pour intervenir.

Dans le travail de médiation, il peut y avoir un travail de relais. Les demandes peuvent arriver par le numéro vert ou par une adresse mail. Le service est connu au niveau du quotidien alors qu’il l’est beaucoup moins en Wallonie.

 

Comment ce service est-il structuré ?

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Sur Bruxelles : il y a 56 postes ouverts (pour le moment, il y a 49 médiateurs) 

Ils sont chapeautés par deux coordinatrices (la médiatrice madame Bilocq et madame Villet). La particularité du médiateur est qu’il est affecté à un établissement scolaire. Il a une place au sein de l’école et est accessible facilement pour les élèves, les acteurs scolaires et les familles. Il travaille en articulation avec les centres PMS dans leurs missions respectives. Il prend le temps de rassembler l’ensemble des ressources à disposition.

 

Sur le territoire de la Wallonie, il y a 30 postes ouverts : le service est organisé différemment.

Avant, il y avait une coordinatrice mais maintenant ce sont les deux de la structure à Bruxelles qui coordonnent aussi l’institution en Wallonie.

Pour la Wallonie, un médiateur est affecté à une zone géographique (Namur, Liège, Hainaut, Luxembourg, Brabant Wallon). Il peut donc y avoir plusieurs écoles dans sa zone.                                      La résidence administrative du médiateur est son domicile. 

Le service est accessible à tous. Il peut également y avoir un travail de relais qui s’effectue.

Le fait que ce soit externe, ça demande aux médiateurs wallons de développer beaucoup plus leur visibilité. L’avantage c’est que les médiateurs sont neutres.

De plus, ils participent aux différentes cellules de concertation locale, ils ont besoin de faire connaitre le service. Ils auront tendance à frôler la frontière entre un parcours d’accompagnement et de la médiation.

L’importance c’est que la posture principale est d’être neutre, les médiateurs sont indépendants des établissements scolaires.

 

- EM = Équipe Mobile :

Ce service est chapeauté par un coordinateur (M. Sedran). Il accompagne les directions, détermine un plan d’action avec celles-ci. Ensuite, il y a une évaluation des objectifs au niveau du plan d’action. On ne peut appeler ce service que par le biais des directions. Ils interviennent sur tout le territoire de la communauté française (Wallonie et Bruxelles) 

 

Que font les équipes mobiles ? Elles vont travailler les situations de crise :

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- Crises institutionnelles : au niveau des établissements scolaires, conflit entre adultes

- Crises exceptionnelles : décès, incendie

- Crises de radicalisme : 12 personnes sont spécialisées dans l’accompagnement lié à ce type de crise

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2. Le pacte pour un enseignement d’excellence

 

Il apporte un côté positif dans le sens où il y a une réelle reconnaissance des métiers. Avant, celui de médiateur n’était pas reconnu.

Nous dépendons du chantier 13, il va mettre en place l’organisation et la structure pour tenter de réduire le taux de décrochage scolaire.

Objectif 2030 : diminuer de 50% le décrochage scolaire.

Le métier des médiateurs est souvent dans la prévention du décrochage scolaire.

 

Questionnement : Quelle est la place qu’on peut préserver en tant que service de médiation pour continuer à apporter cette plus-value réelle sur le terrain ?

 

De 86 médiateurs, on va passer à 40 et tous seront externes. Ils auront un statut plus professionnalisant et donc reconnu.

Les équipes mobiles vont continuer à travailler autour des 3 compétences actuelles mais en plus, elles vont devoir gérer l’accompagnement du décrochage scolaire.

 

 

3. C’est quoi le métier de médiateur au quotidien ?

 

Lien, terrain d’entente – écoute – tiers neutre – ne pas prendre parti – écoute.

La posture du médiateur va le différencier de la pratique de la médiation. Sa posture est son outil, il va permettre :

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- un tiers neutre

- une indépendance au niveau des enjeux relationnels et institutionnels

- une confidentialité

 

Qui peut rentrer en médiation ?

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- Un professeur et des parents

- Un élève et un autre élève/ professeur/ éducateur

- Tous les travailleurs de l’école

- Un groupe classe avec un enseignant, le médiateur va devoir être à l’aise avec le fait de travailler en groupes.

 

Objectif : installer le processus de médiation. Celui-ci doit être libre. Le but n’est pas d’obtenir un résultat mais de retrouver un dialogue.

Chaque parti est libre d’entrer ou pas en médiation et d’en sortir à n’importe quel moment. Le médiateur va également travailler à la demande, soit par l’un ou l’autre parti soit par une autre personne qui en fait la demande.

La confidentialité est un point d’honneur dans le métier de médiation.

 

Premier outil du médiateur : c’est lui-même. Il doit être dans l’ouverture, dans l’échange, être solidaire pour préserver sa posture. Il faut qu’il soit en formation continue pour se spécialiser davantage.

Ce qui manque beaucoup, c’est de pouvoir bénéficier d’une supervision.

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