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Déficience sensorielle

Professeur : Monsieur Mbo Gonda

Pour ce travail, il nous a été demandé de réaliser un résumé du cours avec les éléments importants de celui-ci. Il était aussi important de se positionner en tant qu’orthopédagogue face à une personne déficiente sensorielle. Pour enrichir mon travail, j’ai mis à la fin de celui-ci des liens intéressants pour prolonger la découverte de la déficience sensorielle.

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Travail Individuel.

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Dans le cours donné au premier quadrimestre, nous avons pris connaissance de deux types de déficiences sensorielles : la déficience visuelle et la déficience auditive.

 

La déficience visuelle :

 

J’espérais que ce cours allait nous en apprendre davantage sur la déficience visuelle car il est vrai que je n’y connaissais pas grand-chose. J’avais envie de pouvoir comprendre comment cela arrivait, connaître les causes de cette déficience, les conséquences sur la vie de tous les jours, les craintes de ces personnes face au monde voyant, etc. 

J’attendais beaucoup de ce cours car je savais que monsieur Gonda, étant dans la situation d’un malvoyant, m’en apprendrait beaucoup sur le sujet. 

 

Lors d’un cours, monsieur nous a fait essayer différentes paires de lunettes pour qu’on puisse se rendre compte de comment les personnes atteintes d’une déficience visuelle voient leur environnement.

Il nous a mis le temps de quelques minutes dans la peau d’un malvoyant afin de voir à travers leurs yeux.

 

On a constaté qu’il y avait différentes déficiences visuelles possibles : 

 

Perte de la vision périphérique (en tunnel) :

  • Ils ont une vision en tunnel, ils voient en face mais ne voient pas en périphérie (ils ne voient pas ce qui vient de la gauche ou de la droite) ;

  • La perte de cette vision est due à une maladie rétinite pigmentaire. Ils ont un œil déstabilisé, des larmes, des picotements dans l’œil ;

  • Elle peut aussi être due à un glaucome (hypertension dans l’œil) ;

  • Difficultés dans les déplacements car ils ne peuvent pas voir tous les obstacles ;

  • Ils ont la possibilité de lire certains caractères.

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NB : Les glaucomes peuvent être héréditaires, on ne sait pas dans quelle génération elle va réapparaître.

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Perte de la vision centrale :

  • La personne voit sur les côtés mais pas au centre ;

  • Elle est due à la dégénérescence liée à l’âge, la personne va voir son champ visuel central devenir de plus en plus petit mais gardera sa vision périphérique ;

  • Difficultés devant la lecture : mots cachés, lettres déformées,…

  • Ils peuvent se déplacer sans trop de difficultés ;

  • Ils n’ont pas la vision des détails : reconnaissance des visages, localisation des poignées de portes, pouvoir lire l’heure, etc.

 

 

 

 

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Vision floue :

  • Acuité visuelle réduite ;

  • Myopie et cataracte (voile qui se crée au niveau de l’œil, du cristallin) ;

  • Besoin de grossissement des caractères pour avoir accès à la lecture ;

  • Forte sensibilité à la lumière ;

 

 

 

 

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Vision avec des taches :

  • Peut être la conséquence d’un diabète mal soigné arrivé à un stade élevé ;

  • Présence de taches dans l’œil de la personne ;

  • Le glaucome peut aussi créer des taches dans la vision ;

  • Possibilité d’autonomie, il peut faire tous les actes de la vie quotidienne sans problèmes ;

  • La lecture reste un acte complexe car le texte peut être déformé, flou, etc.

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Les photos utilisées viennent du site : https://www.chien-guide.org/nos-solutions/la-deficience-visuelle/

 

 

Il y a un autre point sur lequel j’aimerais revenir car il me semble important : 

 

Comment accueillir dans sa classe un enfant non ou malvoyant ? Propositions qui pourraient être faite par un orthopédagogue :

 

  • Avant la rentrée scolaire, proposez lui de visiter les lieux, découvrir l’endroit dans lequel il va s’épanouir, faire connaissance avec vous ;

  • Essayez de mieux le connaître, observez sa manière de fonctionner, son comportement (comment il se déplace, comment écrit-t-il ? utilise-t-il le braille ?) ;

  • S’assurer qu’il démarre la rentrée avec le plus d’autonomie possible ;

  • Favorisez les échanges (permettre à l’enfant d’expliquer son handicap, le matériel qu’il utilise, etc.)

  • Veillez à ce qu’il tienne ses affaires en ordre (demander de l’aide à un autre enfant si besoin) ;

  • Le prévenir de tout changement (organisation de la classe, horaire, etc.) ;

  • Mettre en place des outils informatiques afin de l’aider ;

  • L’élève va utiliser son ouïe et son toucher en classe ;

  • Dès le début de l’année, lui donner la liste des livres à lire, les cours, les questionnaires afin qu’il puisse les retranscrire ;

  • Utilisez un langage précis, décrivez un maximum les schémas, dessins, etc.

  • Vérifiez ses notes en fin de cours pour vous assurer qu’il ait tout compris ;

  • Et enfin, ne stressez pas, si vous êtes attentif aux besoins de tous vos élèves ça ne devrait pas vous demander plus de travail.

 

 

Ensuite, nous avons aussi pris connaissance le l’alphabet braille. Pour une personne voyante, j’ai trouvé ça très complexe. 

Bien que complexe, je trouve que l’invention de cet alphabet est extraordinaire ! 

 

Nous avons du réaliser un exercice en cours, monsieur Gonda nous a écrit des phrases en braille que nous devions lire à l’aide de nos doigts pour pouvoir la partager au reste de la classe. (Présence d’un référentiel de lettres brailles)

 

Je dois avouer avoir tricher car c’était réellement complexe pour moi de pouvoir lire des petits points du bout des doigts. Lorsqu’on dit que les personnes malvoyantes développent leurs autres sens comme le toucher, l’ouïe et le goût c’est bien vrai. 

En tant que personnes voyantes, notre sensibilité est tellement restreinte que je ne parvenais pas à déchiffrer les lettres sans l’aide de la vue. J’ai donc utilisé ma vue, j’ai regardé le dessin des points et me suis fiée au référentiel pour pouvoir lire ma phrase. 

 

Cet exercice m’a fait me rendre compte à quel point l’apprentissage du braille n’a pas dû être si facile pour les personnes malvoyantes. Ça a du leur demander par mal de concentration et de patience. 

 

Pour terminer avec la partie sur la déficience visuelle, voici quelques recherches que j’ai pu mener afin d’en connaître plus sur le sujet et aller plus loin :

 

  1. Le site de la ligue braille : 

 

Il contient des informations utiles pour des personnes qui seraient sensibles au sujet de la déficience visuelle ou pour des personnes qui pourraient être en lien directe avec comme des orthopédagogues par exemple. 

Nous trouvons sur ce site des informations pratiques sur la vie des personnes malvoyantes, sur leurs capacités, les métiers qu’ils peuvent pratiquer, leur manière de vivre en autonomie, etc.

 

 

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 2.  Le site de l’ONA : Œuvre Nationale des Aveugles

 

Cette association existe depuis 1922. Elle vient en aide aux personnes aveugles et permet leur inclusion dans la société. Elle répond aux différents besoins que peuvent ressentir ou croiser les personnes déficientes visuelles.

 

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 3.  Le site HandiNorme :

 

Ce site explique comment comprendre les différents handicaps dont la déficience visuelle. Ils en expliquent les différentes apparences qu’elles peuvent prendre, les conséquences et difficultés que ces personnes vont rencontrer. Mais surtout, ils proposent des solutions aux différentes problématiques.

 

 

 

 

 

N.B : On peut retrouver beaucoup de vidéos sur le sujet sur YouTube en tapant dans la recherche : « Déficience visuelle », « malvoyant », « aveugle »…

 

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La déficience auditive : 

 

La surdité est la perte complète de l’ouïe. Lorsqu’un être perd une partie de sa capacité d’entendre, on appelle cela l’hypoacousie. L’ouïe permet d’avoir une possibilité d’ouverture sur le monde dès la petite enfance grâce aux vibrations que les oreilles perçoivent. 

 

On peut distinguer plusieurs niveaux de surdité : 

 

  • Une perte entre 0 et 30 db : légère déficience mais on parle d’une audition normale. Ce n’est pas un handicap pour la personne dans la vie de tous les jours. La perte si légère peut être dûe à une distraction.

  • Une perte entre 30 et 60 db : on parle alors de surdité légère. C’est une situation habituelle surtout chez les personnes âgées.

  • Une perte entre 60 et 80 db : on parle de surdité modérée.

  • Une perte entre 80 et 100 db : on parle de déficience auditive sévère.

  • Une perte supérieure à 100 db voir <120 db (pour réaction) : on parle alors d’une déficience auditive profonde.

 

Il existe deux déficiences auditives congénitales : déficiences qui arrivent dès les premiers mois de la vie et qui s’aggrave au fil du temps.

 

  • La déficience auditive congénitale pré-linguale : arrive avant l’âge de 2 ans et demi, avant le développement du langage. Ils n’ont donc pas su apprendre le langage et s’ils parlent, ont une voix nasillarde.

  • La déficience auditive congénitale post-linguale : arrive après l’acquisition du langage. Elle apparaît vers 4 – 5 ans. Le plus important, c’est qu’on la voit apparaître petit à petit. 

 

Quel dépistage ?

 

Le dépistage se fait généralement vers l’âge de 2 – 3 ans par les oto-émissions acoustiques : on va envoyer un signal à la cochlée et on constate et enregistre la réaction de l’enfant. 

 

Plus tard dans le cours, monsieur nous a demandé de réfléchir à trois activités que l’on pourrait réaliser avec des enfants atteints d’une déficience auditive : 

 

  1. Le lotto des saveurs / odeurs : l’enfant doit retrouver l’image qui correspond à la petite boîte odorante. Il va travailler d’autres sens comme le goût et l’odorat. 

  2. Jeux de mimes : il est important de travailler avec eux le non-verbal. On peut imaginer différents jeux basés sur des mimes. Montrer une image et demander de la mimer pour la faire découvrir aux autres.

  3. La chaise lumineuse : (variante de la chaise musicale) Les chaises sont en rond comme pour la chaise musicale. Le challenge reste le même : essayer d’être le dernier assis sur la dernière chaise. On va juste remplacer la musique par la lumière, on va éteindre et allumer la lumière pour signaler aux enfants le moment de tourner ou de s’asseoir. 

  4. Favoriser les pictogrammes et les gestes pour expliquer les activités ou raconter des histoires. 

  5. Reproduire une technique d’art en partant d’un tableau.

  6. Jeux psychomoteurs.

 

Comment communiquent les personnes sourdes ?

 

Il existe deux méthodes gestuelles : 

 

  • La dactylologie : qui consiste à réaliser chaque lettre de l’alphabet par une position des doigts de la main. C’est une méthode d’aide supplémentaire à la langue des signes car lorsqu’on ne sait pas comment dire un mot en langage des signes, la méthode de dactylologie permet de l’épeler.

  • Le langage des signes : chaque mots de la langue est interprété par un ou plusieurs mouvements de mains dans l’espace. Il faut savoir que la langue des signes n’est pas universelle, chaque pays, régions possède sa propre langue des signes (culture et mode de vie). Attention à ne pas confondre non plus la langue des signes et le français signé. 

 

Il existe deux méthodes oralistes : 

 

  • La lecture labiale : lecture sur les lèvres. On peut estimer que 30% du message est lu sur les lèvres et le reste est interprété par la personne sourde en fonction du contexte.

  • La méthode verbo-tonale.

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Pour pallier à la surdité ou la compenser, on peut faire l’acquisition d’appareils auditifs ou d’implants auditifs. Ils permettent d’augmenter les sons émis afin que les personnes malentendantes puissent comprendre leurs interlocuteurs et leur environnement. 

 

Quel est le rôle de l’orthopédagogue ?

 

Il va proposer des outils et des aménagements raisonnables pour que l’élève à besoin spécifique puisse suivre et s’épanouir au mieux dans sa scolarité et sa vie de tous les jours. 

L’orthopédagogue peut aussi inviter les proches et la personne ayant une déficience auditive à aller se renseigner dans les a.s.b.l afin d’avoir un autre suivi, une aide. 

Il serait idéal que l’orthopédagogue apprenne le braille ou la langue des signes pour pouvoir avoir le meilleur suivi possible, être une aide efficace pour ces personnes. 

 

Pour terminer avec la partie sur la déficience auditive, voici quelques recherches que j’ai pu mener afin d’en connaître plus sur le sujet et aller plus loin :

 

 

  1. Le site de l’APEDAF : Association des Parent d’Enfants Déficients Auditifs Francophones

 

Ce site propose des aides pour les parents ou l’entourage des enfants sourds. On y retrouve des témoignages de parents, des conférences. Il vient aussi en aide aux enfants en proposant des aides pédagogiques. Ils font beaucoup de sensibilisations. 

 

 

 

 2.  Le site hear-it : 

 

Ce site explique très bien les différentes formes de surdité en fonction des âges. Elle parle aussi des acouphènes et des déficiences auditive en les faisant vivre grâce à des vidéos. On peut alors se rendre compte de ce que vivent les personnes atteintes. 

 

 

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Bibliographie 

 

Gonda, A. (2019). Déficience sensorielle. Documents non publié. Haute Ecole de Bruxelles.

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Œuvre Nationale des Aveugles (s.d.). Cécité et malvoyance. En ligne https://ona.be/que-faisons-nous/sensibilisations-et-formations/cecite-et-malvoyance/

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Chiens guides d’aveugles centres Paul Corteville (s.d.). Déficience visuelle. https://www.chien-guide.org/nos-solutions/la-deficience-visuelle/

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