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Psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages logico-mathématiques

Professeurs : Madame Van Malder et Monsieur Verda

Dans le cadre du cours de psychomath', il nous a été demandé de créer un atelier de psychomotricité qui est adapté aux troubles des apprentissages logico-mathématiques.

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Travail de groupe réalisé avec Clément Laura, Demey Morgane et D'hauwers Morgane.

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Nous avons voulu créer un atelier qui travaillait une compétence assez complexe à travailler avec des enfants de troisième maternelle, une compétence qui pourrait poser plus de difficultés que d'autres comme le dénombrement ou les grandeurs par exemple. 

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Nous avons décidé de travailler la notion de repérage dans l'espace, pouvoir s'orienter dans un plan. 

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Voici quelques photos de notre atelier :

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Voici la préparation de notre atelier sur le repérage dans l'espace : cliquez sur le signe ci-dessous pour le télécharger  !

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Nous avons eu la chance de pouvoir tester notre atelier avec des enfants de troisième maternelle grâce à cela, nous avons pu voir les modifications qu'il fallait apporter à notre atelier.

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Vous pouvez retrouver ci-dessous mon analyse réflexive avec les modifications et les remarques que vous pourrez ajouter à la préparation de l'activité.

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Travail individuel.

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Lors des cours de psychomotricité adaptée aux troubles des apprentissages logico-mathématiques, nous avons dû créer un atelier qui travaillait une compétence mathématique pour des enfants de troisième maternelle.

 

Nous avons décidé de réaliser une activité qui travaillait la compétence de repérage dans l’espace, savoir s’orienter dans un plan. Nous voulions faire vivre cette activité par le corps car les enfants s’en imprègnent davantage lorsqu’ils vivent les choses par leur corps. Ils ont pu se déplacer dans un plan composé de cerceaux. Ceux-ci étant disposés en quadrillage.

 

Dans l’ensemble, notre atelier s’est très bien déroulé. Les enfants aimaient beaucoup le fait qu’on était dans l’imaginaire, ils étaient des espions et des prisonniers et devaient absolument aider leur coéquipier à sortir de la prison ! Les consignes dites étaient assez claires et vite comprises. Nous faisions attention d’utiliser certains termes comme « guider », « orienter », « plan » et « direction ». Comme tous les enfants ne connaissaient pas leur droite et leur gauche, nous leur mettions des bracelets de couleur pour qu’ils puissent se repérer. Le bracelet jaune c’était la main gauche et le bracelet vert c’était la main droite. (Il y avait une aide visuelle avec les pieds posé au sol ayant les mêmes couleurs que les bracelets). Ce n’était pas si simple pour les enfants de retenir le nom de leurs petites mains, on leur demandait alors « Avec quelle main tu dessines ? » et nous leur disions alors le nom de leur main pour qu’ils l’entendent une nouvelle fois, à force ça finira par s’imprégner dans leur tête.

 

Lorsque les enfants arrivaient à un endroit ou il y avait un cerceau jaune à gauche et un autre à droite, ils étaient obligés de se servir de leurs bracelets pour guider l’autre enfant. Ils disaient alors « va du côté du bracelet jaune ». L’enseignant peut à ce moment là préciser avec l’enfant le nom de la main pour l’entendre une nouvelle fois. Lorsque le chemin était réalisé dans les cerceaux, l’enfant sorti de prison devait prendre une fiche pour réaliser avec un crayon le chemin parcouru dans le plan. Ça à bien fonctionné, on pouvait remarquer que les enfants avaient chacun des techniques différentes. Certains faisaient des flèches pour montrer le chemin, d’autres des croix, des ronds ou même des lignes.

 

Lorsqu’ils avaient tracé leur chemin, ils pouvaient le vérifier avec la fiche plastifiée pour constater si oui ou non ils avaient pris le bon chemin, le chemin identique. Pourquoi le dessiner après l’avoir vécu par le corps ? on voulait que les enfants puissent passer du 3D au 2D. Sur les fiches que nous avions préparées, il n’y avait ni le point de départ ni la porte de la prison d’illustrée. Ils devaient donc orienter eux-mêmes la feuille afin de commencer au bon endroit. Cela pouvait poser problème pour certains enfants surtout s’ils n’ont pas eu l’habitude de travailler dans un plan, un quadrillage. On pourrait faire une étape avant celle-là en proposant aux enfants des fiches où les éléments d’aide « début » et « sortie » seraient placés sur la feuille.

 

Lorsque les enfants avaient terminé de réaliser leur chemin au crayon, ils pouvaient comparer le dessin et la fiche, c’était un moment très riche ou ils pouvaient s’entraider et argumenter leurs choix. Lors des échanges, on se rendait compte que certains groupes n’avaient pas le même dessin que sur la fiche car ils avaient opté pour une autre astuce, celle de prendre un raccourci. Certains avaient bien compris que s’ils ne suivaient pas totalement le même chemin ils iraient plus vite vers la sortie. Malgré tout, il y avait un petit problème sur les fiches que nous avions réalisées car les flèches n’étaient pas assez explicites et les enfants ne savaient pas réellement vers quelle direction ils devaient diriger leur copain.

 

A la fin de l’activité, on prévoyait toujours un moment de retour réflexif qui était essentiel pour fixer les notions vécues par le corps. Ça leur permettait de mettre des mots sur ce qu’ils avaient vécu. Pour complexifier la chose, ou différencier, on pourrait prévoir des flèches à placer dans les cerceaux à la place des sacs à riz. Elles indiqueraient la direction prise, ce serait peut-être plus parlant pour les enfants. Plus concret. On pourrait aussi créer des fiches d’auto-correction sans couleur ou avec un vrai quadrillage et non les cerceaux représentés.

 

C’était un très chouette moment passé avec les enfants !

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Je vous propose de cliquer sur le signe ci-dessous pour télécharger les fiches : 

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