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Enfants malades

Professeur : Monsieur Robaey

Travail individuel.

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Pour ce cours, nous n’avions pas de consignes précises concernant le travail à réaliser. J’ai choisi de réaliser une analyse réflexive du cours donné par monsieur Robaey.

 

Je dois dire que ce cours m’a beaucoup plu dès le début. Monsieur Robaey est un enseignant passionné, ce qu’il raconte c’est comme un auteur qui ferait part de l’histoire qu’il a écrit. Il en connait énormément sur le sujet des enfants à l’hôpital. Sujet dont on ne parle pas beaucoup habituellement, que ça soit dans notre formation pour devenir enseignant ou dans la vie de tous les jours.

Généralement, seul les personnes ayant été dans le cas de maladie nécessitant une hospitalisation pour elle-même ou pour un proche connaissent l’école à l’hôpital.

 

Lors du cours, monsieur nous a raconté différentes histoires, différentes anecdotes, qu’il a pu vivre ou dont on lui à fait part. Elles étaient toutes plus captivantes les unes que les autres. On se retrouvait souvent à verser une larme ou deux en l’écoutant parler mais cela nous aidait à nous rendre compte que cela existe, ses histoires, ses anecdotes, se sont passées et heureusement que des personnes peuvent les raconter, en parler, sinon qui le ferait ? Comment est-ce qu’on pourrait se rendre compte que cela existe pour de vrai ?

 

On ne parle jamais du « type 5 », autrement dit, des enfants malades. Pourquoi ? Ça fait peut-être peur ? Trop mal ? Mais pourtant c’est une réalité. Un jour on va bien et l’autre on tombe malade.

Continuer à avoir école pour ses enfants, à venir en classe est la seule « normalité » de l’hôpital entre les opérations et les traitements.

Le cours d’enfants malades m’a permis de me rendre compte de ce qu’est la vie à l’hôpital pour un enfant. Il m’a donné envie d’en découvrir plus et m’a conforté dans mon choix de stage. Après ce cours, j’en étais certaine, je voulais trouver un stage dans le milieu hospitalier.

 

Après avoir été quelques jours en observation à l’hôpital Saint Luc, section maternelle, avant mon stage, je me suis rendue compte que les institutrices développent des liens très forts avec les enfants, il vous suffit de regarder les murs de la classe décorés de photos avec chacun d’entre eux. On constate que c’est bien plus qu’être institutrice. Elles leur permettent de se détacher, de voir et de penser à autre chose.

On ne peut pas retrouver sur internet des témoignages d’institutrices à l’hôpital car la réalité est parfois si difficile qu’ils font en sorte que tous les problèmes restent dans l’hôpital afin de ne pas affecter leur vie privée. Cela doit sûrement demander un gros travail sur soi-même et ne doit pas être évident. Les professeurs vivent une émotion complexe.

 

Travailler dans le milieu hospitalier n’est pas donné à tout le monde, il faut avoir le caractère, une certaine analyse, pouvoir se détacher et avoir un bon équilibre.

 

Dans le cours, nous avons parlé du triangle pédagogique (enfant – professeur – savoirs). A l’hôpital, l’élève est le point central de l’action pédagogique. Il est au centre des apprentissages. Il y a un rapport individualisé important avec chaque enfant. Cependant, on oublie souvent un élément important dans ce triangle. Il s’agit de la maladie. Pourtant, la maladie est un des paramètres essentiel de toute l’organisation. On ne peut plus fonctionner comme avant car celle-ci est présente.

 

On remarque que lorsque le pronostic tombe, il peut y avoir différentes réactions des proches face à la maladie. Il y a le déni, le sur-investissement, ou l’utilisation de la maladie comme outil de pression. La maladie peut détruire beaucoup de choses, pas seulement le patient mais la famille aussi. Les papas ont parfois beaucoup de mal à accepter la maladie, fuyant. La maman se retrouve souvent seule face à celle-ci. La maladie fait aussi oublier la fratrie, la vie tourne autour de l’hôpital et des visites.

 

Pendant le cours, monsieur nous a parlé de quelques ASBL ou sites internet faisant référence au milieu hospitalier. Il y avait l’EHD, Hospichild et l’APH.

 

En voici les différents liens pour avoir plus d’informations :

 

APH : Association des pédagogues hospitaliers : https://sites.google.com/site/aphdocspv/

 

EHD : L’école à l’hôpital et à domicile : https://www.ehd.be

 

Hospichild : Informations et ressources autour de l’enfant hospitalisé en région Bruxelloise : http://www.hospichild.be

 

D’après mes recherches, il existe aussi :

 

S&Z : C’est la même chose que « EHD » pour l’enseignement néerlandophone : https://www.s-z.be

 

Take off : ASBL qui utilise les outils informatiques pour mettre en communication les enfants malades avec leur classe : http://www.takeoff-asbl.be

 

Bednet : C’est l’équivalent de « Take off » pour l’enseignement néerlandophone : https://www.bednet.be

 

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Enfin, je tenais à remercier monsieur Robaey pour l’intérêt qu’il porte aux enfants malades et à l’enseignement en particulier. Pouvoir échanger avec des personnes ayant autant conscience des problématiques de l’école est un soulagement. On se dit que, quand même, certaines personnes sont du même avis que nous.

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Bibliographie :

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Robaey, Y. (2019). Enfants malades. Spécialisation en orthopédagogie. Haute Ecole de Bruxelles, Defre, Uccle.

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